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UNE BIODIVERSITÉ

LUXURIANTE

MAIS DÉGRADÉE

La province d'AlUla est au cœur d'un projet touristique ambitieux, accompagné d'un programme inclusif pour la conservation et la restauration de son patrimoine naturel.

Six aires protégées, couvrant plus de la moitié de son territoire, font l'objet d'initiatives d'activation, de restauration écologique et de réintroduction de mégafaune sauvage.

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Avec des précipitations annuelles inférieures à 50 mm, le désert d'AlUla fait partie des déserts chauds hyperarides de la planète. Malgré des conditions environnementales extrêmes, il abrite une biodiversité remarquable. Ce désert est constitué d'une mosaïque d'habitats – wadis*, canyons, montagnes, dunes de sable, ravines, plateaux volcaniques – et présente une grande diversité florale et faunistique.

 

Les déserts sont des milieux fragiles, et leur exploitation humaine est ancienne. Cependant, celle-ci s'est accélérée avec le développement récent, notamment en lien avec la « révolution pétrolière » du Royaume. Le surpâturage, la sédentarisation des populations bédouines, la surexploitation des eaux souterraines et l'expansion rapide des cultures fourragères et des palmeraies ont exercé de fortes pressions sur des ressources naturelles limitées.

 

Aujourd'hui, le désert d'AlUla est dégradé : son couvert végétal et sa faune sauvage sont appauvris, ses sols fragilisés et ses aquifères en voie d'épuisement. Pourtant, son patrimoine naturel est aussi précieux que son patrimoine culturel et historique. Dans le cadre du développement durable du territoire, sa préservation et sa restauration sont une priorité.

UNE BIODIVERSITÉ LUXURIANTE MAIS DÉGRADÉE

À AlUla, la restauration des écosystèmes dégradés par le surpâturage vise à rétablir le couvert végétal.

 

L'objectif est de réintroduire progressivement les espèces animales disparues, comme le léopard d’Arabie, en raison de la dégradation de leur habitat et des pressions humaines. La démarche de restauration écologique menée à AlUla s'inscrit dans les trois piliers stratégiques du département Wildlife & Natural Heritage de la Commission Royale pour AlUla (RCU).

* Wadi signifie « vallée » en arabe. Ce terme désigne le lit d’un cours d’eau généralement sec, sauf après des crues soudaines ou de rares pluies dans les déserts d’Arabie.

« Malgré des conditions  environnementales extrêmes,  le désert d'AlUla abrite  une biodiversité 

remarquable. » 

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La restauration écologique consiste à aider un écosystème dégradé, endommagé ou détruit à se rétablir.

 

Elle se pratique selon deux approches principales, en fonction de l’état de dégradation du milieu concerné. La restauration passive permet à un écosystème de se régénérer naturellement en interrompant tous les facteurs de perturbation. La restauration active aide un écosystème fortement dégradé à se réparer grâce à des interventions humaines, comme la plantation.

LA RESTAURATION ÉCOLOGIQUE :

UN PROJET,

DEUX MÉTHODES

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AlUla :

le défi d’une restauration écologique

La réussite de la restauration écologique repose sur l’engagement des communautés d’AlUla et leur développement socio-économique. Cet enjeu représente ainsi un levier important pour le développement de la région, notamment pour l’écotourisme, portant la promesse de réconcilier l’homme et la nature au nord-ouest du Royaume.

D’une superficie de 1 543 km², le parc national de Sharaan est composé de plaines, de dunes, de canyons, de grès rouge et de wadis. Le site, devenu « réserve » par décret royal en 2019, est un lieu privilégié pour le déploiement du programme de restauration écologique de la Commission Royale pour AlUla.

 

Depuis qu’il a été entièrement clôturé en 2020 pour mettre fin aux pressions anthropiques (surpâturage, hors-route, coupe illégale, etc.), l'ensemble de la réserve de Sharaan fait l’objet d’une restauration passive. Cette approche porte ses fruits avec l’émergence d’un couvert végétal florissant, caractérisé par son étendue croissante.

 

Pour remédier à la quasi-absence d’écosystèmes de référence (ou non perturbés), la Commission a également établi un site pilote de 100 ha faisant l’objet d’une restauration écologique active, à savoir un programme de revégétalisation. Sur le site de Majaz de 5 000 ha à Sharaan, 500 000 arbres et arbustes indigènes ont été plantés entre 2022 et 2024 pour reconstituer l’écosystème. Les experts y testent différentes techniques, combinant des plantes indigènes et des méthodes d’irrigation selon les directives et les bonnes pratiques internationales.

LE SITE PILOTE DE SHARAAN

 

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